Publié le 31/03/2021 par Thalmann Fabrice
L'ampleur de la pollution plastique dans les océans et son impact sur la physiologie de la faune attirent nos yeux vers les conséquences visibles et à grande échelle de ces déchets pour les organismes vivants. Une menace plus insidieuse encore réside dans les fragments de chaînes ou oligomères issus de leur dégradation. Ces molécules sont difficiles à détecter et leur petite taille leur permet de s’infiltrer et pénétrer un peu partout, pourquoi pas dans nos cellules ! Une équipe de scientifiques de l'ICS (CNRS/ Université de Strasbourg) le montre : même des petites quantités d’oligomères de polystyrène peuvent pénétrer la membrane cellulaire et en perturber des fonctions essentielles. Ces résultats sont à retrouver dans la revue PNAS.
Référence
Accumulation of styrene oligomers alters lipid membrane phase order and miscibility, Mattia I. Morandi, Monika Kluzek, Jean Wolff, André Schröder, Fabrice Thalmann et Carlos M. Marques, PNAS, 26 janvier 2021